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L'actualité religieuse

::+:: Fondation Abbé Pierre. La France "malade du mal-logement"

29 Janvier 2016 , Rédigé par Jean-Didier VLT Publié dans #Vie Sociale

Le mal-logement touche 3,8 millions de personnes en France. | Ouest-France

Le mal-logement touche 3,8 millions de personnes en France. | Ouest-France

::+:: Fondation Abbé Pierre. La France "malade du mal-logement"

15 millions de personnes touchées par la crise du logement. C'est le bilan du rapport annuel publié par la Fondation Abbé Pierre ce jeudi.

Une France « malade du mal-logement ». C'est le tableau dressé par la Fondation Abbé Pierre, qui publie ce jeudi son rapport annuel.

Au total, plus de 15 millions de personnes sont touchées par la crise du logement, 3,8 millions étant considérées comme mal logées et 12,1 millions comme « fragilisées », souligne Christophe Robert, délégué général de la Fondation Abbé Pierre.

2,9 millions de personnes dans des conditions « très difficiles »

Dans le détail, près de 2,9 millions de personnes vivent dans des conditions « très difficiles » : 2,1 millions ne possèdent ainsi pas d'eau courante, de WC intérieurs, de douche, de moyen de chauffage ou de coin cuisine, ou vivent dans un immeuble à la façade très dégradée.

Et 934 000 personnes vivent en « surpeuplement accentué », ce qui veut dire qu'il leur manque deux pièces par rapport à la norme de peuplement.

Autre chiffre marquant, celui du nombre de sans-abri, qui a bondi de 50 % entre 2001 et 2012 : 141 500 personnes vivent ainsi dans la rue, à l'hôtel, sous un abri de fortune ou en centre d'hébergement. Et en France, près de 500 décès de sans-abri sont dénombrés chaque année.

« Il y a une aggravation du mal-logement qui touche avant tout les classes populaires », souligne Christophe Robert avant de poursuivre. « Le logement est le reflet des inégalités mais il est aussi accélérateur des inégalités ».

Les objectifs de construction de logements « loin d'être atteints »

Et si la Fondation se félicite de certaines avancées, comme le chèque énergie (qui doit remplacer en 2018 les tarifs sociaux de l'électricité et du gaz pour les ménages modestes), elle appelle une nouvelle fois à davantage de « volontarisme » sur le plan politique.

Certains engagements, comme la garantie universelle des loyers (abandonnée car jugée trop coûteuse), « ont été tout simplement reniés », tandis que certains objectifs annoncés, comme la construction de 500 000 logements par an, dont 150 000 logements sociaux, « sont bien loin d'être atteints », souligne le rapport.

++ O ++

Info Ouest-France.fr

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